Skip to content

Communiqué

Je me dois de fournir quelques explications sur mon annonce.

Oui, en ce début d’année 2021, j’ai pris la lourde décision de mettre ma « carrière » d’artiste en stand-by.

Écrire, comme je l’ai dit, demande une certaine implication à de nombreux niveaux :

  • En matière de temps : Pour sortir un roman, il faut passer du temps en préparation ; souvent plus long que la phase de rédaction elle-même. Cela suppose des recherches tant sur le web, que dans les écrits spécifiques ou qu’auprès de spécialistes dans les thématiques du livre que je prépare. Merci à ceux qui m’ont épaulé lors de mes aventures : Vincent, Mickael, Pascal et les autres. Toutes ces données récoltées sont compilées, triées et archivées pour ne garder que ce qui s’avère nécessaire à l’intrigue de l’histoire ; j’écris des romans de fiction, pas des livres documentaires. À partir du moment où j’ai fait le point sur les informations dont j’ai besoin, je m’attèle à les utiliser pour servir mon récit. Cela implique un processus de travail destiné à savoir à quel moment je franchis la ligne rouge en privilégiant la fiction sur la réalité. Et quand ce travail est terminé, je peux écrire le roman en toute connaissance de cause sur le vrai du faux. Vient alors la phase de correction, de relecture, de nouvelles corrections, de dernière relecture et enfin de la sortie du livre auprès du public.
  • En matière d’implications extérieures : Mon temps demeure une constante que j’ai choisi d’utiliser. Mais je ne suis pas seul dans le processus. Cela a pour conséquences de monopoliser le temps de mon correcteur, Ethan, qui a toujours mené sa tâche avec le plus grand sérieux et la plus profonde implication. Encore merci à lui. Je m’accapare également le temps de mes conseillés, cités plus haut, dans les diverses thématiques que j’aborde. L’aboutissement de leur travail se traduit par la sortie d’un roman, qui, je l’espère, ravit le lecteur.
  • En matière de communication : Pour nous, les auteurs autoédités, la communication reste un point crucial pour se faire connaitre. Un point qui prend beaucoup de temps que ce soit pour créer les visuels, préparer les posts, les adapter aux différents réseaux sociaux. Pour garder son lectorat entre deux romans, il est nécessaire de conserver un lien permanent avec ceux qui vous lisent et vous suivent. C’est une implication de tous les jours et sur pas moins de 4 réseaux sociaux en ce qui me concerne ; autant de moments qui ne sont pas consacrés à l’écriture. Sans compter que je fais appel régulièrement à un jeune graphiste, Émilien, qui prend du temps sur ses projets personnels et professionnels pour me rendre service. Merci aussi à Clarence, Geladino, Monique, Bernard, Daniel, Séverine, Hugo-Noé et Maelys, qui se sont prêtés au jeu de l’actoring dans mes bandes démos. Ce temps concerne aussi la préparation des salons pour les dossiers de présentation ou la décoration du stand.
  • En matière de finances : En autoédition, les charges financières restent moindres, mais elles existent. Il faut régler les dépôts légaux, les frais liés au site Internet, ou encore acquérir les exemplaires qui nous suivent en salons.

Soyons francs et transparents : sans salons, pas de ventes.
Sans ventes, les coûts ne sont pas couverts.
Peut-être que je m’y prends mal avec les réseaux sociaux, mais je n’arrive clairement pas à convaincre le lectorat par ce biais virtuel. Même si Amazon reste un vecteur formidable de visibilité (n’en déplaise aux détracteurs des GAFA), sans les commentaires des lecteurs, les livres ne montent pas dans les classements. Je vous donne l’exemple de mon dernier roman, « Cabales » : il est 743 830e dans le classement. Sans commentaires, il n’a aucune chance de progresser dans ce classement. Attention, ceci n’est aucunement un reproche que j’adresse à mes lecteurs ! Je suis le premier à ne pas penser à mettre de commentaires quand je lis un roman (y compris autoédité). Ma réflexion est juste un constat.

Je m’étais fixé pour principe de proposer un livre par an en moyenne.
Aujourd’hui, j’ai 6 livres en ventes depuis 2016.
Vous me direz : « Objectif tenu, donc pourquoi cette décision ? ».
Vous auriez raison ; dans l’absolu.
En réalité, cette donnée est faussée par le fait que « Les clés de sang » et « L’ombre du passé » étaient 2 livres commencés depuis longtemps (bien avant 2016). Pour ces 2 romans, le travail n’a consisté qu’en une profonde relecture destinée à améliorer le texte et une sévère correction.
Le recueil « Mon univers » est une parution à part. Les photos et vers poétiques étaient disponibles depuis un long moment aussi. La sortie de ce livre a surtout monopolisé le talent de Julien, le jeune graphiste qui a illustré le recueil en grande partie ; et que je remercie chaudement.
Pour « Les jeux de sang » et « Les portes de sang », là aussi, ils étaient bien avancés puisque je connaissais l’intrigue depuis l’écriture du 1er volet de la trilogie. Une bonne partie des recherches avaient déjà été effectuées.
Seul « Cabales » reste une création totale depuis que j’ai décidé de rendre mon verbe public. Et il a mis 1 an et demi à voir le jour.

Aujourd’hui, je déborde d’idées pour de futurs récits. Mais je sais que je n’arriverais pas à tenir mon lectorat en haleine sur une longue période.
À ce jour, j’ai rédigé plus de 800 posts sur les réseaux sociaux.
Dans un monde de Bisounours, je pourrais sortir mon prochain livre fin 2021.
Ça implique néanmoins l’élaboration de plus de 300 nouveaux billets pour garder mes fidèles lecteurs en haleine. Et si mon esprit fourmille d’idées pour mes histoires, je commence de voir le bout de mon imagination pour les posts.

Voilà pourquoi, j’ai décidé de prendre du recul et de vous dire au revoir.

Comme je l’ai mentionné dans la vidéo, je ne vous dis pas adieu.
Je vais continuer d’écrire. Mais à un rythme moins soutenu et qui ne me permettra pas de maintenir mon objectif initial. Je ne tiens pas non plus à monopoliser le temps de mon correcteur et de mes conseils si, moi-même, je ne garde pas le rythme.
Je laisse mon site, j’ai créé une page Facebook à mon nom d’auteur. Pour mon groupe et ma page Facebook, les dernières « collaborations » intrusives des réseaux sociaux font qu’ils n’existent plus. Il en est de même pour mon compte Instagram. Twitter disparait lui aussi ; trop de haine et d’intolérance sur ce réseau social qui n’est plus, à mes yeux, qu’une poubelle puante de connards gargarisés de haine qui se cachent derrière des pseudos pour déverser leur fiel. Je conserve uniquement LinkedIn et ma page YouTube qui héberge mes vidéos.
De même, mes livres restent en vente sur Amazon et TheBookEdition.
De temps à autre, au gré de mes inspirations, un post verra le jour, un texte libre fera son apparition, peut-être même une petite vidéo. Mais je ne serais plus aussi assidu sur la communication via les réseaux.

Pour ce qui est des salons, je n’exclus pas de continuer d’y participer, mais pour l’heure, le Covid-19 ne permet pas l’organisation de rencontres. Et nul ne sait combien de temps durera ce que je considère, d’un point de vue très personnel, comme une mascarade et un boycott de la culture.

En attendant, je prends de la distance.
Pardonnez-moi pour cette décision.
J’espère que je vous retrouverais, fidèle au poste, lorsque je serai prêt à sortir un nouveau roman.  
Je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Je souhaite beaucoup de courage à tous les artistes qui traversent, comme moi, une période difficile pour leurs arts respectifs. Mes pensées vont aussi aux petits entrepreneurs et aux commerces qui souffrent de cette pandémie. Beaucoup ne se relèveront pas. Et ils bénéficient de tout mon soutien.

Alors, au revoir à tous et merci pour ces années de bonheur que vous m’avez procuré.

Yan Drake
21/02/2021


Sur Internet : https://yan-d.fr/

Sur Facebook : https://www.facebook.com/m.yan.drake

Sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yan-drake-a1656a20a/

Sur YouTube : https://www.youtube.com/c/YanDRAKE

Sur Amazon : https://www.amazon.fr/-/e/B0784ZCDNT

Sur TheBookEdition : https://www.thebookedition.com/fr/39885_yan-drake